| Amira
        Hass :une Israélienne à Ramallah
 
 Le contexte  Le
conflit israélo-arabe (Dossier Webencyclo) 
  Dossier
Proche-Orient (Dossier RtbF) 
  Le
conflit israélo-palestinien (Espace Citoyen) 
  les
Palestiniens, quel avenir  ? (Dossier "Le
Monde) 
  Proche-Orient
: la déchirure (Dossier du Monde Diplomatique) 
  Le mouvement de refus dans les forces armées
        israéliennes  (AlterFocus) 
  Dossier
Proche-Orient (Yahoo)
 Amira Hass  Amira
        Hass, Israélienne en Palestine (Le Monde - novembre 2000) 
  La
        vie sous une occupation israélienne par Robert Fisk
        (Ha'Aretz 28 janvier 2001) 
  Voir
        à travers les yeux des habitants (Le Monde -
        décembre 01) 
  Boire
        la mer à Gaza. (Med Intelligence 2001)
 La vie dans les Territoires, racontée par Amira
        Hass
  Quand
        on tue des enfants (Amnesty International - octobre 02) 
  Les
        tirs à balles réelles : interdits aux moins de 12 ans... (Solidarité-Palestine.org
        mai 2001) 
  Répression
        quotidienne en Cisjordanie et à Gaza
        
          (Le Monde Diplomatique -
        décembre 2001) 
  Un
        chemin long et tortueux (Ha'Aretz 28 janvier 2001) 
  Les
        opérations de destruction de maisons habitées par des civils
        palestiniens (Courrier International - janvier 02) 
  Les
        usines d'armement cachées (L'Humanité - décembre 01)
 ...et par d'autres  Palestine,
        une occupation indigne (Luc de Voghel, la Libre.be 24 novembre 02 
  Ramallah
        31 mars 2002 : le témoignages d'Adila 
  Ramallah
        31 mars 2002 : Témoignages d'enfants 
  Que
        s'est-il passé à Tulkarem ? (témoignage d'une coopérante belge
        dans la bande de Gaza - 16 mars 02)
 La vie en Israël  
 La vie des Israéliens trahie par la peur
(Le Soir - mars 02)  
  Signer
la pétition d'Amnesty International envers Ariel Sharon pour qu'il stoppe la
        violence dans les territoires
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      |  | Automatic
        translation :  |  
      | Maschinelle
        Übersetzung :  |  Née en Israël
  de parents rescapés du génocide des juifs, Amira Hass a été pendant cinq
  ans la correspondante du quotidien israélien Ha'Aretz à Gaza. Elle  vit
  aujourd’hui à Ramallah en Cisjordanie (Territoires palestiniens).
  Sa mère était de Sarajevo, et Amira a toujours gardé quelque chose de la solidarité « multiethnique » des
femmes de là-bas. Elle a
  écrit entre autre "Boire la mer à Gaza" qui a été publié
  en Israël et aux États-Unis. Elle a reçu en 1999 le prestigieux World Press
  Freedom Award (Prix de la Liberté de la presse). 
 Cette page fait
partie des archives d'AlterFocus et n'est plus mise à jour septembre 02 :
Au cours des derniers mois, la situation ne cesse de se dégrader dans les
territoires occupés. D'attentats-suicides en représailles israéliennes, le
nombre de victimes (en grande majorité civiles) ne cesse d'augmenter sans que
l'on aperçoive un moyen de rompre le cycle infernal de la violence. février
02 : La situation
continue à se dégrader dans les Territoires occupés, où règne maintenant
une situation de quasi-guerre civile.  
 01/02/02
: Amira Hass est une des voix les
plus tranchantes en Israël. Correspondante du quotidien israélien Haaretz,
elle couvre pour
celui-ci la question palestinienne. Pour Amira, vivre dans les Territoires et y être un témoin "dérangeant" est un choix à la fois moral et
politique.  Après la signature de l'accord d'Oslo, elle
a vécu durant trois années dans la bande de Gaza. Elle a profité de ce long
séjour pour comprendre et faire comprendre la tragédie
des réfugiés palestiniens qui dure depuis plus de cinquante ans; les
souffrances des habitants de Gaza sous l'occupation et en particulier dans ses
geôles; les jours de gloire de l'Intifada; les difficultés des
habitants sous ce qu'elle décrit comme l'indépendance très limitée des
territoires palestiniens « libérés ».  Depuis son
établissement là-bas elle raconte l´occupation, les punitions collectives, les
fouilles, les jours sans fin de bouclage ou de couvre-feu; les mères qui
cherchent du lait pour les enfants, quand il est interdit de sortir; les
travailleurs empêchés de gagner leur vie quand le permis de sortie des
territoires n´est pas renouvelé; ceux qui, travaillant au noir en Israël,
sont devenus accidentés du travail et aussitôt renvoyés sans un sou. Et puis les mille petites
humiliations qui sont le lot de l´occupé soumis à l´occupant, celles qui,
accumulées, engendrent le désespoir et la révolte. Elle parle
forcément l'arabe couramment, mais elle
n'a jamais caché qu’elle était juive et israélienne  - bien au
contraire. Si cela lui a parfois (pas souvent) occasionné des difficultés avec
l'un ou l'autre voisin palestinien, c'est surtout avec les deux appareils de
sécurité (celui de l’État d’Israël et celui de l’Autorité
palestinienne) qu'elle a le plus souvent des problèmes. Amira
Hass regarde la situation avec clairvoyance et met surtout en lumière l’imbrication économique,
culturelle et humaine des deux populations, israélienne et palestinienne. Elle
dénonce un double mouvement contradictoire à Gaza : le maintien d’un sous-développement organisé par l’occupant
(la fiscalité
coloniale, les restrictions des activités économiques indigènes, la faiblesse des
investissements publics) et l'enrichissement individuel des Gaziotes (« vieux
Gaziotes » ou réfugiés) qui travaillent avec et en Israël. Si nous
conservons quelqu'espoir de voir un jour la Paix s'établir dans cette région
du monde, c'est à des gens comme Amira que nous le devons ! 
 mise à jour 15 mars 2021
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