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Cette photo a été prise par des membres de
l'équipe de Médecins Sans Frontières au Burundi, où cette organisation est
très active. Elle aurait malheureusement pu être prise dans n'importe quel
autre pays d'Afrique noire, car ce continent accumule les catastrophes de tous
genres. Guerres, misère endémique, années de sécheresse suivies
d'inondations catastrophiques... et par dessus tout cela une épidémie de SIDA
qui continue à se propager rapidement. Depuis novembre 2001, cinq millions de
personnes ont contracté le virus du sida (VIH) ; environ un million
d'entre elles étaient des enfants de moins de 15 ans. Rien qu'en Afrique du
Sud, 4 millions de personnes sont atteintes. La plupart d'entre eux n'ont
pas accès aux traitements à des prix abordables !)
Le Fonds mondial de lutte
contre le sida, la tuberculose et le paludisme, monté par l'ONU, n'a réuni
qu'un dixième des sommes nécessaires, et se trouve au bord de la cessation de
paiement...

Cette page fait
partie des archives d'AlterFocus et n'est plus mise à jour
01/06/2003
: Aujourd'hui,
comme chaque jour, 19 000 personnes vont mourir du sida, de la tuberculose, du
paludisme, de la maladie du sommeil ou de la leishmaniose. Malades pauvres dans
des pays pauvres, ils sont ainsi 14 millions chaque année à mourir d'une
maladie infectieuse, faute du traitement qui aurait pu les sauver. A l'occasion
du sommet du G8 qui se déroule à Evian les 1er, 2 et 3 juin prochains, MSF
interpelle les décideurs politiques et le grand public sur l'urgence de
garantir l'accès aux médicaments dans les pays en développement. Pourquoi
MSF se rend au G8
20/12/2002
: à
Genève, les ambassadeurs réunis pour donner une réponse formelle à la
question des génériques ne sont pas parvenus à s'entendre. L'ordre de rompre
les négociations est venu, d'après le Guardian de Londres,
directement du vice-président nord-américain Richard Cheney, soumis à un
intense lobbying des compagnies pharmaceutiques qui - est-ce un hasard ? -
figurent parmi les principaux financiers des récentes campagnes électorales républicaines.
(voir l'article du Monde Diplomatique)
18/03/2001
: les 39 firmes pharmaceutiques ont abandonné le procès qu'elles menaient depuis
trois ans contre le gouvernement sud-africain. C'est une victoire majeure pour
l'accès aux traitements des malades dans les pays en développement.
08/07/2002
:
Il y aurait aujourd’hui 40 millions
de porteurs du VIH dans le monde, dont plus de 28 en Afrique subsaharienne. Dans
ce continent, 30 000 personnes seulement bénéficient d’un
traitement approprié. En 2001, 2,2 millions d’Africains sont morts du
sida. 60 millions d’autres sont promis à ce sort dans les années à
venir. Selon une étude du Bureau du recensement américain présentée à
Barcelone, l’espérance de vie est inférieure à 40 ans dans sept pays
d’Afrique subsaharienne ; en 2010, quatre autres pays seront dans ce cas.
Au Botswana et au Mozambique, l’espérance de vie tombera à 27 ans à
cette date.
Chronique du 18/03/2001
:
L'industrie pharmaceutique persiste à
placer les profits au dessus des vies humaines
La loi votée en 1997 a une réelle incidence
sur la vie ou la mort des malades dans ce pays, où un adulte sur cinq est
infecté par le virus du sida, mais où les médicaments anti-sida sont trop
chers pour la grande majorité d'entre eux. Cette loi nationale est en accord
avec les engagements internationaux de l'Afrique du Sud, pays membre de
l'Organisation Mondiale du Commerce.
Parce que la protection des vies humaines doit passer avant celle des brevets,
Médecins Sans Frontières veut soutenir les efforts menés par l'Afrique du
Sud pour rendre les médicaments essentiels plus accessibles à sa population.
Ils ont lancé une pétition qui demande à 39 compagnies pharmaceutiques,
poursuivant le gouvernement sud-africain en justice, de retirer leur plainte.
(au moment où cette
rubrique a été écrite, on pouvait participer à la pétition à partir de
cet écran. La pétition, qui a manifestement atteint son objectif, a
recueilli 250.000 signatures)
24/10/2001
:
Dans d'autres domaines, les compagnies
pharmaceutiques semblent être bien plus ouvertes aux concessions que
lorsque cela concerne des pays pauvres : Bayer et les autorités
sanitaires américaines sont parvenues à un accord sur l´approvisionnement
des États-Unis en Cipro, un médicament pour traiter les personnes affectées
par la maladie du charbon. Le laboratoire pharmaceutique d´origine
allemande s´est engagé à livrer 100 millions de pilules de Cipro d´ici
janvier 2002, pour un prix unitaire de 95 cents l´unité (7 francs) au
lieu du tarif gouvernemental habituel (1,77 dollar, soit 13 francs).
Les tractations ayant débouché sur ce
compromis résultent de cyniques calculs financiers. Trouvant le Cipro
trop cher et craignant de ne pouvoir en acheter des quantités
suffisantes, le gouvernement américain avait, un court instant, envisagé
de se procurer une version générique de la ciprofloxacine (la base du
Cipro), moins onéreuse et immédiatement disponible en plus grandes
quantités. Mais les USA avaient soutenu les grands laboratoires
pharmaceutiques en faisant pression sur l´Afrique du Sud pour qu´elle n´autorise
pas la fabrication de médicaments génériques contre le Sida. Le
compromis avec Bayer semble donc le résultat d´une cynique cohérence
(voir l'article à ce sujet sur Yahoo).
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