Reconstruire les écoles à Gjakova

La dernière fois que j'avais vu Marc-André Peltzer, c'était il y a plusieurs années, à IBM, où il effectuait un stage en attendant de partir pour faire son service militaire. Presque dix ans plus tard, c'est à Gjakova, une petite ville au sud-ouest du Kosovo, que je le retrouve. Il fait partie d'une équipe de Caritas-Belgique. Il s'occupe là-bas d'un programme d'aide d'urgence à la reconstruction d'écoles. Très gentiment, il se prête à un jeu de questions et réponses.

Marc-AndréQuand on a tente-deux ans, qu'on a fait des études de gestion à l'ICHEC (Cergeco), et qu'on a déjà derrière soi quelques années d'expérience professionnelle, qu'est-ce qui peut motiver quelqu'un à partir pour le Kosovo, dans des conditions matérielles très sommaires ?

C'est donc en Albanie que tu es entré en contact pour la première fois avec les réfugiés Kosovars ?

Dans une école rénovée à GjakoveVu les circonstances, je suppose que tout cela a exigé quelques qualités d'improvisation ?

Quand tu es arrivé au Kosovo, quelle y était la situation ?

Quand on se trouve devant une telle situation, quels sont les problèmes qui se posent ?

Alors, comment fait-on pour résoudre ces problèmes ?

Dans quels domaines êtes-vous plus spécialement actifs ?

Dans quel état as-tu trouvé ces écoles à ton arrivée ?

Dégâts de guerre ?

Et le programme que Caritas a mis en place consiste à reconstruire tout cela ?

Ronaldo, le fameux footballeur brésilien ?

Le projet de matériel scolaire pour les écoles du Kosovo ?

Le programme à Gjakova est maintenant en bonne voie. Quels sont tes plans pour le futur ?

Et à plus long terme, personnellement ?

Dernière question : des écoles en Belgique, aux USA et dans d'autres pays, ont décidé de s'engager dans un processus de jumelage avec les classes du Kosovo. Ils voudraient communiquer avec elles via l'Internet et essayer de bâtir ensemble des projets communs. Certains pourraient trouver cette idée incongrue, alors que certaines écoles là-bas sont encore sous tente, sans électricité et que le pays tout entier attend encore l'installation de lignes téléphoniques. Que leur répondrais-tu ?