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Peu d'Européens la connaissaient sans
doute avant qu'elle ne fasse la "une" de l'actualité à cause de son
enlèvement. Née en 1961, mariée et mère de deux enfants, Ingrid
Betancourt est née à Bogota (en Colombie), et a fait ses études à
Sciences Po (Paris). Elue députée au Parlement colombien en 1994, elle devient en 1998 la sénatrice
la mieux élue du pays à la tête de sa liste "Oxygène". Elle est la
bête noire de pas mal de politiciens dans
son pays, en raison du courage et de la ténacité avec lesquels elle mène
une lutte implacable contre la corruption. Elle était (et reste malgré
sa détention ?) candidate aux
élections présidentielles de mai 2002.
23 février
02
: Ingrid Bétancourt a été enlevée par les FARC (Forces Armées
Révolutionnaires de Colombie) lors de sa
tournée électorale dans une zone non-controlée par le gouvernement.
AlterFocus suivra l'évolution des événements au jour le jour via une
page
spéciale, accessible également en direct à l'adresse Internet http://www.Betancourt.info
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26 mai 2002
: élections présidentielles en
Colombie
En Colombie, une femme courageuse risque sa
vie pour éliminer la corruption.
04/03/02
: Il y a juste un an cette semaine, je publiais
cette page à l'occasion de la Journée Internationale des Femmes. Depuis
lors, beaucoup
de choses ont changé. Tout d'abord pour les femmes en Afghanistan,
puisque c'était là le point de départ de mes commentaires à l'époque
(la destruction des Bouddhas de Bamiyan - voir plus bas). Et aussi pour
Ingrid Betancourt.
Pratiquement au même
moment où j'écrivais cette page, elle a publié son livre : "La rage
au coeur" qui a contribué de manière significative à la faire
connaître en Europe, principalement dans le monde francophone.
Paradoxalement, son succès a été bien plus grand à l'étranger que dans son
propre pays (voir dans "en savoir plus" l'article de ColombiaWeb.net
dont il est difficile de savoir s'il représente une opinion minoritaire
ou majoritaire, et dont on ne sait pas très bien qui le soutient. Mais il
est un fait qu'elle ne dispose pas d'un soutien massif de la population en
Colombie).
Elle a continué son combat et a
fait campagne pour les
élections présidentielles de Mai 2002. Pas besoin de dire qu'elle s'est
heurtée à une contre-campagne bien financée par ses
adversaires....
Son enlèvement par les FARC le
24 février a de nouveau attiré l'attention sur cette femme courageuse et
surtout sur la situation dramatique que vivent des centaines de milliers de
Colombiens qui parviennent à peine à survivre dans un pays qui semble être
devenu une zone de non-droit, et où la démocratie paraît de plus en plus
confisquée par un certain nombre politiciens corrompus.
Mes
commentaires du 11/03/2001 :
Le 8 mars, nous avons célébré la Journée
Internationale des Femmes.
Les sujets ne manquent pas pour
entamer une réflexion sur la Journée Internationale des Femmes. J'aurais pu
vous faire part de mon indignation et de ma révolte au sujet de la situation de
la femme en Afghanistan, au moment ou le monde semble enfin s'émouvoir par ce
qui se passe dans ce pays. Hélas, il semble que le sort de quelques monuments
historiques (les Bouddhas de Bamiyan,
inestimables au demeurant) soit plus "porteur" pour l'émotion collective que le
sort des femmes Afghanes maintenues dans une situation
d'esclavage par leur "gouvernement".
J'ai préféré essayer
de voir le côté positif des choses, et attirer l'attention sur une femme
devant laquelle je tire bien bas mon chapeau pour le courage dont elle
témoigne. Par deux fois déjà, son combat
contre la corruption a failli lui coûter la vie. En Colombie, la violence
fait chaque année plus de 30 000 victimes, et la corruption a gangrené tous
les niveaux de pouvoir. Le combat d'Ingrid pour une réforme politique dans
son pays est un combat pour lequel elle est prête à donner sa vie.
On se met à rêver que
chez nous, au niveau communal, régional et national, nos politiciennes - et
d'ailleurs aussi nos politiciens - démontrent dans leurs actions politiques
le même courage et le même sens du devoir !
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